Tout a commencé pour ZINA-O, en 1957 dans un petit village de Seine et Marne. Son cheminement l’a conduite quelques soixante ans plus tard en Bretagne, dans une ville de granit, à Pontrieux. Rien ne la prédestinait semble-t-il à embrasser un jour le vêtement de l’artiste. Les livres, la vie, forgeront son imaginaire et des terres lointaines éveilleront sa création. Tout d’abord la peinture à Djibouti en 1983 puis la sculpture en Guyane en 1993.

Lorsqu’elle rencontre la matière « terre » et le volume, s’ouvre à elle une possibilité infinie d’expression. Les questions, métaphysique, philosophique, spirituelle nourrissent sa réflexion. Quels liens entre visible et invisible peuvent être tissés, révélés ? Comment rendre le souffle de la vie dans une sculpture inanimée ? Comment imprimer le divin dans la matière ou rendre grâce à l’universel du sacré ?

Le Japon nourrit en profondeur sa recherche d’harmonie. Chemin de transcendance qui glisse aujourd’hui vers la symbolique de la trace, au travers la calligraphie des lettres hébraïques. Ainsi ZINA-O met au monde des personnages empreints de sens qui mêlent intimement « l’intellect, la spiritualité, l’esthétisme ».